Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 16:36

http://www.lefigaro.fr/medias/2013/02/08/7267ffd6-71d6-11e2-8bae-a41d07c7c60c-493x328.jpg

 

Derrière le côté provocateur du titre, la question semble presque légitime. L'air du temps est à l'indifférenciation des sexes, difficile dans une société qui se veut pour la parité et qui doit donc s'atteler à promouvoir ce qu'on appelle une "discrimination positive" (et donc tenir compte du sexe par définition). On ne doit donc pas raisonner en terme de sexe, mais le faire pour imposer la parité. D'autant plus que les mêmes qui ne veulent pas de la désignation du sexe sont généralement celles qui militent en tant que féministe. Des féministes, qui militent donc pour la femme, peuvent militer pour que celles-ci ne soient plus considérées comme telle !?

 

Ca vous semble invraisemblable, pourtant à y réfléchir de plus prêt, c'est bien ce que les courants féministes médiatisés prônent : que les femmes ne soient plus à distinguer des hommes, c'est pourquoi je leur propose d'aller se faire greffer des couilles.

Nous sommes donc concrètement dans une inversion totale des valeurs, une féministe ne revendiquant plus sa féminité mais revendiquant plutôt à ce qu'on oublie sa féminité.

 

Je pense qu'au sens fondamental du terme, je suis plus féministe que tous les courants féministes médiatisées, car oui ces mouvements sont en réalité méprisants pour la femme. Rien que les noms des courants féministes laissent entrevoir ce mépris. Les chiennes de gardes, les "émeutes de chattes" ("Pussy Riot") ou encore les femen qui se foutent à poil pour qu'on les respecte en tant que femme. Vous savez ce qu'il vous reste à faire mesdames, à poil et on vous respectera ... (autant que des putes).

 

Il faut savoir que les femens sont en totale contradiction avec ce qu'elles défendent :

"Féministes de moins de 30 ans, elles ciblent classiquement la domination masculine qui perdure. Elles réclament l’égalité des sexes. Mais, elles mitraillent aussi la marchandisation des corps via la pornographie, la prostitution ou la GPA." (lire ici)

 

Pourtant l'une d'entre elles est une prostituée réelle, et les autres sont largement soumises. Non les femens ne militent pas pour leur conviction, mais pour l'argent ! En effet, ces dernières sont financées par des hommes d'affaires tel que Jed Sunden (américain fondateur du journal ukrainien Kyiv Post), le milliardaire Helmut Geier aka DJ Hell et même des fonds provenant du Royaume uni. D'autant plus que jouer de son corps nu pour attirer le média n'est pas très loin de la "marchandisation des corps" qu'elles combattent.

 

La volonté médiatique à nous faire croire que ces courants féministes sont légitimes et imposants est palpable. Caroline Fourest en est d'ailleurs un soutien, invitée à tous les plateaux télés et propageant ses reportages orientés et sans fondements solides sur le service publique, en plus d'approuver des actes honteux tel que le tronçonnage d'une croix en hommage à des milliers d'ukrainiens torturés et assassinnés par la Tchéka-NKVD.

 

Caroline Fourest dont le look trahit sa vision du féminisme : cheveux coupé, chemise, pantalon ... un vrai petit bonhomme. Bizarrement ce look d'homme est récurrent chez les leaders féministes. Sans faire mon psychanalyste à deux balles, je ne pense pas idiot de penser qu'inconsciemment leur modèle d'émancipation est l'homme, bien que souvent elles le méprise (par jalousie sans doute).

 

Diapositive1-copie-3.JPG

 

Leur vision du féminisme : faire de la femme un homme. Pour y arriver, la tendance est à effeminer l'homme et à viriliser la femme. Comme en témoigne d'ailleurs une ancienne bannière (pas si ancienne que cela) du mouvement femen sur leur site :

 

http://www.ndf.fr/contenu/themes/ndfv3/timthumb.php?src=http://www.ndf.fr/files/2012/11/FEMEN-CASTRE.png&h=250&w=440&a=t&zc=1

 

On a ici l'image de la femme guerrière et sanglante au combat (comme un homme) brandissant le symbole masculin, comme on brandissait la tête de Louis XVI après sa décapitation.

 

Derrière toute cette volonté médiatique se cache des actions beaucoup plus subtiles et perfides. Leur "féminisme" est dans l'air du temps et vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais la jeune génération est élevée dans ce climat haineux envers l'homme qui exploiterait la femme. Une atmosphère vindicative dictée par les clichés de la femme subalterne et de l'homme macho qui ne fait rien.

 

Ces courants féministes ne mentionnent d'ailleurs jamais le fait que la femme a été utilisée comme main d'oeuvre à bas prix sous couvert de l'émancipation justement. Les femmes étaient en effet encouragées au travail, brandissant l'égalité du droit au travail et l'indépendance, en acceptant un salaire inférieur à l'homme dont la conséquence directe a été de peser sur la compétitivité de ce dernier et également de peser à la baisse sur son salaire, pour le plaisir du grand patronnat (aujourd'hui le même rôle est joué par l'immigration massive). L'inégalité salariale n'est qu'une vaste fumisterie dont les profiteurs et les victimes ne se distinguent pas par le sexe mais par les catégories sociales !

 

Une vision du passée complètement faussée, qui ne prend aucunement en considération qu'anciennement le partage des tâches était dicté par le partage des rôles et non la division d'un travail identique. L'homme travaillait pour ramener l'argent, la femme restait à la maison aux tâches ménagères et à l'éducation de sa progéniture. Les deux s'attelaient donc à un objectif commun de manière différente : l'établissement et le maintien du foyer familial. Le tout par le biais d'un travail qui n'était pas égal mais équitable et prenant en compte les différences physiologiques.

 

Aujourd'hui peu de monde est conscient de cette situation antérieure potentiellement équilibrée, brisée par le mythe dicté à l'unisson d'une répartition identique des tâches comme seul modèle logique, juste et équitable. Sans tenir compte des différences physiologiques entre les deux.

Un mythe dicté subliminalement par le biais de clips qui tend à former la jeunesse dans la lutte acharnée contre la position "privilégiée" de l'homme. Une haine alimentée qui fera passer comme normal dans l'inconscient collectif l'hystérie et le caractère anarchiste-militant des mouvements féministes médiatisés.

 

Vous doutez ? Il n'y a pourtant qu'à regarder pour le voir :

 

- Beyoncé - Run the world (Girls)

 

beyonce-copie-2.jpg

 

Beyoncé, levant le poing avec son armée de femmes devant des hommes. Une atmosphère guerrière dans laquelle cette dernière martelle que ce sont les femmes qui dirigent le monde, une manière de dire aux femmes "Prenez le pouvoir" face aux hommes.

 

Chanson entendu en boucle et chanté lors du billboard awards 2011 (je n'omets cependant pas la performance artistique).

 

 

- Alesha Dixon - The Boys does nothing

 

 

 

 

Alesha Dixon qui énumèrent les tâches que les hommes ne font pas. Une manière de perpétrer les clichés et de soutenir le regard vindicatif que porte la femme sur l'homme, alors qu'ils sont victimes de la même escroquerie.

 

 

- Alicia Keys - Girl on Fire

 

 


Alicia Keys qui se trouve dans une atmosphère des années 70, se montre en femme qui fait le ménage, balais à la main (1 min 12) et s'occupant des enfants (1 min 22). Le cliché de la femme réveillé, cette dernière ne semble que s'épanouir en écoutant la radio (1 min 32), en regardant la TV (2 min 59) ou quand elle écoute de la musique sur son lecteur (3 min 13). Notez qu'un homme fait quelques apparitions et que celui-ci ne fait qu'emmerder cette femme en péril. A 2 min 48, les trois femmes (grand-mère, mère et fille) se trouvent en train de décortiquer des haricots dans un rythme qui rappelle le travail à la chaîne. C'est là que l'homme fait sa première apparition, tranquillement, en piquant un haricot décortiqué par ses subalternes femelles, pour le manger.

 

Un clip évoquant une multitude de clichés, car dans l'ambiance schématique des années 70, l'homme devrait être absent du clip, au travail. Tout le long du clip, c'est la caricature d'une femme soumise qui est montrée, avec un refrain qui scande que "cette fille est en feu". Un feu de colère bien sûr mais qui trouvera aussi son double sens probablement voulu par les producteurs, dans le côté satanique qu'évoque le feu (rapport à l'enfer) et le féminisme actuel.

 

 

- Katy Perry - Part of me

 

 

 

 

Le clip commence par Katy Perry voyant son compagnon flirter avec une femme. Celle-ci s'énerve et l'envoit ballader, c'est là que la musique commence. Et voici ce que cette femme devient : elle se coupe les cheveux comme un garçon et s'engage dans les marines et y rencontre d'autres guerrières aux critères masculins avec lesquelles elle s'entraîne. Une attitude qui fait directement suite à son altercation avec son homme. Entourée la majorité du temps avec des femmes, on voit cette dernière étranglée un homme sous l'eau de manière furtive (3 min 08). Le clip tend à réveiller les guerrières et le côté masculin qui sommeillent en vous mesdemoiselles (d'ailleurs on a plus le droit de vous appeller comme ça il paraît, ce serait dégradant ...), contre l'homme qui est à l'origine de vos maux.

Tout cela se constitue de manière subliminale évidemment, mais je ne vois pas comment interpréter le clip de manière cohérente d'une autre façon, je suis à l'écoute !


 

- Madonna - Give Me all Your Luvin' (feat M.I.A. and Nicki Minaj)

 

 

 

Voici un monde surprenant où les hommes sont tous des joueurs de football américain et les femmes sont toutes des pompom girls. Sauf une : Madonna !

Les pompom girls ne soutiennent d'ailleurs pas les footballeurs, mais Madonna. Et Madonna semble être différente des autres. Au départ, c'est une mère qui porte son bébé dans une poussette. Une mère de famille qui se débarrassent pourtant bien vite de sa poussette (à la 34ème seconde). C'est là que commence une petite ballade où chaque imprévu et résolu par l'homme (les joueurs de football américain), relégué en subalterne dévoué corps et âme.

 

Le haut du corps des hommes sont d'ailleurs exposés comme des trophés au mur, comme les animaux empaillés :

 

Madonna.jpg

 

Sans compter ceux qui sont à genoux, au service de la femme. Une sorte de revanche féminine sur une domination masculine totalement fictive et construite. Je parle pas bien sûr des cas mineur où l'homme prend la femme pour son chien, l'inverse est d'ailleurs vrai aussi, il éxiste aussi des femmes qui usent de leur charme pour faire ce qu'elles veulent à leur bonne poire de mari.

 

Les deux dernières scènes du clip sont assez explicites, Madonna arrache la tête d'un homme (en fait le casque, la tête des hommes footballeurs n'étant représentés que par des casques vides), le brandit comme un trophée (après qu'une autre fille ait dégommé une autre tête avec une batte de baseball au passage) sous les applaudissement de la foule.

La dernière scène montre madonna qu'on retrouve avec son enfant au niveau de ses seins (rappellant l'allaitement), celle-ci le balance comme un vulgaire objet (l'enfant est en fait une poupée, relégué au statut d'objet encombrant). Une fois balancé, le mot "Touchdown" apparait à l'écran, un mot prononcé quand on marque un point au football américain ...

 

Symboliquement, cette dernière image est forte : la mère doit s'émanciper de son rôle de mère porteuse pour devenir une "femme".

 

Madonna est une adepte de ce genre d'ambiance. On peut d'ailleurs la voir danser avec des hommes en talon dans des postures féminines dans son clip "Girl gone Wild" :

 

madonna2.jpg

Madonna, un personnage ambigu qui porte la croix à quasiment chacun de ces clips (alors qu'elle fait partie du centre de la kabbale, qui s'inscrit dans une continuité du judaïsme et qui ne reconnait donc pas le Christ), et qui a pu affirmer son soutien au Pussy Riot lors de sa tournée en Russie, démontrant la direction de son féminisme comme elle le montre d'ailleurs dans "Girl Gone Wild" avec des mots tel que :

"Les filles veulent juste s'amuser

Se faire tirer comme des armes fumantes

Sur la piste de danse jusqu'au lever du jour

Les filles veulent juste s'amuser"

 

 

Nicki Minaj and Cassie - The Boys

 

 


 

Un peu moins explicite ici, ce clip clame le fait que les hommes sont aveuglés par l'argent et le dépense par amour (comme le dit le refrain).


nicki.jpg

Cassie dans le rôle de l'homme.

 

Bizarrement, Nicki Minaj est l'auteure d'un attentat contre un centre de coiffure dans lequel on ne voit que des hommes tués lors de cette attaque (3 min 03). Cassie elle fait un doigt d'honneur montré furtivement (3 min 41) lorsqu'elle prononce "Tu t'excites et baises un tas de filles". C'est donc clairement des actes de vengeances, et une manière subliminale de dire aux femmes d'user de la faiblesse de l'homme à dépenser tout son argent par amour.

 

Les hommes vu dans le clip sont d'ailleurs montrés comme des idiots subalternes qui ne sont dirigés que par leurs pulsions sexuelles primaires avec lesquels Nicki Minaj joue au début du clip (par l'exhibition de ses formes silliconées).

 

 

Bref, il existe bel et bien une volonté d'instaurer un climat de tensions entre les sexes. L'exposition de ces chanteuses voulant prendre leur revanche sur les hommes est d'ailleurs assez paradoxale puisqu'elles ne sont généralement que les subalternes de producteurs musicaux qui sont généralement ... des hommes. La liste des clips n'est, de plus, pas exhaustive, d'autant que je ne suis pas du tout amateur de clips de ce genre et que donc je n'ai fait que rechercher dans les clips qui me tombaient sous le nez !

 

Mais vous pouvez aussi voir Christina Aguilera qui, dans la même trame que ce dernier clip, use de son corps pour tuer des hommes dans son clip "Your body" qui commence avec le message ironique "Attention, aucun homme n'a été maltraité lors de la réalisation de cette vidéo". Ou encore Jessie J qui, dans un style de "mec", scande dans "Do it like a Dude" le fait qu'elle peut faire la même chose que les mecs, dans un complexe d'infériorité cinglant. N'oublions pas Lady Gaga qui semble vouloir profiter de la rampe de lancement pour sortir son prochain single "G.U.Y." voulant dire "Girl Under You" ("La fille en dessous de toi") qui se veut être une chanson féministe.

 

Bien sûr, la femme aussi est dénigrée dans les clips masculins où celle-ci joue le rôle du pot de fleur, elle n'est que décorative dont le cul est au service du mâle. Un fait que je dénigre mais qu'aucune des associations féministes ne trouvent dégradant à priori. La guerre des sexes est donc palpable dans les deux sens, bien que dans le cas des hommes la femme est relégué en tant qu'objet sans arrière pensée revancharde, elle n'a qu'unique but de flatter l'égo.

 

Je reponds à ceux qui ont pu me dire que je faisais une fixation sur ce sujet en montrant que ma fixation n'a pour seule et unique cause l'omniprésence de cette bataille psychologique et idéologique que peu de monde semble percevoir. L'objectif de tout ce foin visant à transcender l'équilibre homme/femme est, selon moi, une uniformisation totale des individus au niveau du statut mais aussi de l'idéologie. Le but ultime serait un individu (on ne parle plus d'homme ou de femme) avec les mêmes devoirs et les mêmes capacités, détâchés de toutes notions ancestrales. Il pourra donc, en tant qu'individu déraciné, être replanté comme le monde actuel (c'est à dire de celui où tout s'achète et tout se vend) le lui imposera.


Acheter un homme ? Pourquoi pas, c'est d'ailleurs ce que propose le site "adopte un mec.com" auquel se soumettent un bon nombre d'abrutis afin de pouvoir tirer leur coup. Le concept, les hommes mettent leur profil à jour et les filles choisissent ou pas de les accoster sur le web (et plus si affinité). Les hommes eux, ne peuvent intéragir sans la permission d'une femme. L'homme y est vulgarisé en tant que simple valeur marchande de par ses attributs (percés, barbus etc...) comme pour l'achat d'un poisson d'aquarium (oui je sais que les poissons n'ont pas de barbes). Un concept qui est d'ailleurs souvent énoncé comme féministe !

 

La pub passe d'ailleurs à la télé, alors qu'un site "adopte une meuf" ferait scandale (ce site existe mais n'est pas fonctionnel, et n'est qu'une vitrine !), après quoi peut passer deux pubs plus loin un spot du gouvernement sur l'égalité des sexes (ou plutôt une campagne culpabilisatrice pour l'homme et une matière à critique pour la femme), la boucle est bouclée !

 

Une société qui évolue vers le monde de l'individu sans limite, comme en témoigne la volonté d'imposer à l'esprit humain le droit au mariage gay (et à l'adoption), soutenu d'ailleurs par les mouvements féministes (pourtant le mariage gay n'a pas grand chose à voir avec le féminisme). Une tendance qui place des débats bizarroïdes dans des pays dits "en avance" tel que la Suède : qui se questionne sur le fait que les hommes doivent pisser assis ou debout, ou si les enfants doivent prendre conscience de leur sexe avec certains couples choisissant de ne pas révéler le sexe à leur enfant. Notez que la suède autorise le mariage gay à l'église, un peu comme si un Imam disait qu'on peut manger du porc [Edit : Un ami qui lit ce blog me fait remarquer qu'une mosquée "gay friendly" éxiste depuis peu en France ! Merci à Mahboubi.].

 

Une définition du progrés qui commence tout doucement à faire peur dans la bouche de certains :

 


On comprendra ainsi facilement la raison de l'anticléricalisme du féminisme actuel (exemple des Pussy Riot dans les églises ou des Femen au sujet du pape ou encore les chiennes de garde sur le voile islamique) : le but est de désarçonner la femme (et indirectement l'homme) d'un équilibre moral incompatible avec le dogme ultralibéral qu'on est en train de nous imposer et qui est vanté comme le saint graal du bonheur.


J'encourage donc à chaque personne informée de ne pas tomber dans ce piège désavantageux pour chacun d'entre nous. Je ne dis pas que l'inégalité salariale n'est pas à combattre (bien que les chiffres soient à nuancer comme vu dans un précédent article), mais le clivage entre l'homme et la femme est clairement contre-productif puisque les deux sont victimes du même système qui les utilise.

 

 

Retrouvez L'Oeil de Satan sur facebook !

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 20:12

http://storage.canalblog.com/90/20/60471/20613889.jpg

 

Si vous ne savez pas pourquoi les "Sciences économiques et sociales" comporte le mot "sociale", l'avenir va vous le faire comprendre très vite.

La France montre les prémices de la prochaine rupture sociale inévitable, à l'heure où les jours avec lesquelles la France possède son triple A sont comptées, à l'heure où pour éviter l'inévitable on a commencé les premières mesures d'austérité qui ne sont, pour l'instant, que des suppositoires de l'ordre du millimètre avec un parfum de vanille ; la France commence sa campagne culpabilisatrice.

 

En effet, les médias, tous en coeur, parlent de fraude sociale ! Les mots de Nicolas Sarkozy pour structurer tout ça en disant lancer prochainement une offensive à la fraude. Cette annonce se fait à l'aube d'une crise économique sans précédents (que personnellement je préfère appeller banqueroute, crise me parait un peu mensonger) que les grands économistes médiatiques ont découvert en même temps qu'un citoyen lambda alors que d'autres le prédisent depuis des années (faut dire qu'en regardant un peu, c'est pas très compliqué à voir).

 

La France a besoin de 7 milliards parait-il, on nous l'a martellé pendant une petite semaine, on nous martelle maintenant que la fraude coûte 15 milliards par an, et que dans une telle conjoncture économique, il est normal de vouloir exterminer les fraudeurs pour le bien du pays. Je ne vais même pas remettre en cause le chiffre de 15 milliards qui me parait tout de même disproportionné.

 

Il est déjà mensonger de penser que la récupération des 15 milliards résoud le problème des 7 milliards manquant, simplement parce que les 15 milliards de surplus distribuées participent à la consommation du pays et donc à son PIB, je ne dis pas que l'Etat est gagnant, je dis simplement qu'il n'est pas aussi perdant qu'on puisse le penser.

 

Bref, les prémices d'un clivage sociale se font voir, un clivage qui divisera les "riches" et les "pauvres". Les riches payant des impôts, qu'ils pensent injustement redistribués ensuite à des gratteurs d'allocs, et donc potentiellement plus pauvres.

Les pauvres, gagnant moins, et qui donc penseront logiquement que c'est aux riches de payer le prix, les riches étant d'ailleurs eux aussi sujet à la fraude aux cotisation et aux polémiques d'un impôt faible pour les gros gagneurs.

"Chacun sait sur qui tapper, la boucle est bouclée"

 

Le chat s'mord la queue et les rats s'engraissent tranquillement.

La vérité est que la crise économique (ou banqueroute pour d'autres) est dû à des causes multifactorielles dont la population n'a joué qu'un rôle mineur. La loi de 1973 qui interdit à l'Etat de battre monnaie à taux zero, a obligé l'Etat à rembourser la somme de plus de 1400 milliards d'euros en intérêt, soit quasiment notre dette publique !

Les banques nous l'ont pris.

Quand les banques se sont fait avoir par leur propre cupidité (cf la crise des Subprimes), qui a payé pour les banques ?

Nous, par l'intermédiaire des Etats !

Et la crise du crédit est loin d'être terminée, c'est d'ailleurs ce qui explique en partie pourquoi on parle de recapitalisation des banques. D'autant plus que les caisses de retraites font aussi parties des garants des impayés sur les CDS (voir  Pourquoi le système est mort ? ) !

 

On privatise les bénéfices et on nationalise les pertes !

 

Pour ceux qui auraient loupé un épisode sur les Subprimes, voici une vidéo intéressante :

 

 

 

La trame des élections présidentielles approchant, le clivage se verra d'autant plus intense. Il est d'ailleurs assez déplorable de constater dans l'inconscient des gens que la gauche se veut être sociale, aux services des travailleurs, quant à la droite, celle-ci se voudrait être au service du capital et donc des actionnaires, souvent imposables.

Les politiques des deux parties étant finalement quasi-identiques, elles incarnent tout de même deux camps qui trouvent naturellement leurs places dans la population française. Chacunes des classes d'idées étant incarner par un parti politique, pouvant être brandi comme un étendard. Une fausse guerre improductive dont les deux camps ont pourtant un ennemi commun.

 

Pourtant, même TF1 vous envois un signal :

 

 

Trève de plaisanterie, quand le triple A sera perdue, une partie de la masse se mécontentera probablement des fraudeurs. Les fraudeurs qui ne font pourtant que profiter d'un système qui les exploite. A l'heure qu'il est, même le braquage de banque trouve sa légitimité.

 

La perte du triple A de la France indiquera le début de la spirale infernale qu'a déjà connu la Grèce qui a pu s'appuyer sur l'aide européenne pour ralentir sa chute mais sombrer quand même. La France dégringolera beaucoup plus vite puisqu'elle ne bénéficiera sûrement pas du même soutien (puisque ce soutien était en partie créé par elle), elle sera d'ailleurs tiré vers le bas par la chute de l'Italie puisque la France détient 175 milliards de dettes italiennes !

Les taux d'intérêts monteront (ils montent déjà d'ailleurs), mais l'Etat est obligé d'emprunter pour rembourser ses anciennes dettes qu'elle ne peut payer. Elle devra donc rembourser des intérêts toujours plus grand et faire donc toujours de nouveaux prêts, jusqu'à son défaut de paiement ou la rupture du système financier mondial (puisque tous les pays développés sont dans le même cas).

 

La culpabilisation du pays est à ses débuts, ne perdez pas de vue quels sont les vrais responsables de tout ça.

Même la justesse relative d'un Jacques Attali n'est plus au rendez-vous quand il s'agit de vous culpabiliser :

 

 

 

 

J'ai récemment pu entendre que, malgré la crise, les gens vont toujours au restaurant ou au ciné etc ...

Ces gens-là ne comprennent pas l'ampleur de la chose, ils ne verront pas le mur tant qu'ils n'auront pas la tête vautré dedans. Pourtant le mur est immense, et en béton armé.

Comme dit la morale d'un célèbre film, l'important c'est pas la chute, c'est l'atterissage. Le Titanic coule mais vous pouvez continuer à jouer du violons si ça peut vous rassurer.

 

Mais la rupture est inévitable, petite ambiance musicale allant avec le contexte :

 

Partager cet article
Repost0
30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 09:50

http://www.diapo.ch/photos/photo/9130_1_montage.jpg

 

Des études sous IRM ont montré que l'idée de l'argent procure une excitation très semblable à l'excitation sexuelle ou d'apétit comparable à voir une belle femme ou un bon steack. Celui-ci s'inscrit cependant de manière un peu plus subtil et induit en plus des comportements secondaires inintuitifs parfois déroutants, comme l'individualisme ou même la resistance à la douleur !  

Les effets dû à la capacité d'identifier nos objets personnels comme des amis semblent en plus paticipier à l'accroissement du caractère matérialiste qui semble s'intensifier de générations en générations.

L'argent montre également que la simple vue d'une pièce de 2 euros révèlent des instincts encrés en nous, quand bien même la pièce les euros n'éxistaient pas il y a 20 ans ou à l'époque de Néenderthal.

 

C'est en effet ce que révèlent certaines études de psychologies sociales que j'ai ciblé.

 

Une étude a divisé deux groupes de 15 personnes dans deux salles de classes différentes. Pretextant évaluer leur dextérité, on a demandé au premier groupe de compter le nombre d'une liasse de billets de dollars et au deuxième groupe une liasse de simples morceaux de papier.

Pour les deux groupes, des bols de bonbons (au nombre de 30 dans chaque bol) étaient placées sur chaque table à dispositions des personnes (un bol par personne).

 

Il s'est avéré, après comptage et pour ce test précis, que les personnes ayant compté les liasses de simples morceaux de papier ont mangé en moyenne 5,8 bonbons. Le groupe de gens ayant compté le nombre de billets de dollar dans une liasse en ont mangé 19,6, soit 3 fois plus que le groupe numéro 2 ! Preuve que l'argent stimule notre apétit et notre avidité, cela pourrait expliquer également pourquoi on voudrait toujours plus quand on a déjà beaucoup.

 

Il leur a ensuité été demandé de se mettre en rond en disposant leurs chaises.
Le groupe ayant touché des dollar ont mis leurs chaises à 28,8 cm d'écart contre 25 cm pour le groupe ayant touché du simple papier. Une différence minime en apparence mais qui se veut significative puisqu'il s'agit d'environ 13 % d'écart. De plus, cette étude a fait l'objet de plusieurs variantes et donc de nombreux essais ont montré une différence significative entre la distance des chaises des groupes en contact avec de l'argent ou non.

 

Tour à tour, il leur a été demandé de quitter la pièce et de traverser le couloir pour se rendre à un prochain test individuel, en traversant le couloir, ils ont tous croisé un homme (un complice) qui laissait tomber, sans le faire exprés en apparence, ses affaires. Les chercheurs ont remarqué que dans les différentes tournantes de l'expérience, les personnes ayant touché du papier était significativement plus enclin à leur offrir leurs bras pour aider le complice à ramasser les affaires tombé par terre.

Une preuve que l'argent est une des causes de notre individualisme, et une des raisons qui explique selon moi, pourquoi les gens qui ont peu sont plus enclins à vous offrir leur toit pendant la nuit (j'admets qu'en ayant peu il est aussi plus facil de ne pas craindre le vol ou le copinage intéressé).

 

Après le couloir, une épreuve individuelle les attendait bien tous : tremper leur main dans l'eau glacée et tenir le plus longtemps possible.

L'étude prouve que les gens ayant touché des dollars précédement se sont vu résister à l'eau glacée plus longtemps que les gens ayant touché du papier. Cette étude montre encore une fois une détermination boosté par l'argent et pourrait encore renforcer l'idée qui dit qu'avoir beaucoup nous pousse à gagner toujours plus.

 

Pour vous intéresser à ces études, tournez-vous vers les études de Vohs, Mead, Zhou et Goode.

 

L'argent se révèle donc être très pervers, d'autant plus qu'une autre étude démontre que ce goût pour l'argent s'est inscrit dans nos instincts.

 

Cette étude consistait à mettre une personne devant un écran télé qui passait des images une après une à un rythme soutenu. Il était demandé aux sujets d'appuyer sur un bouton poussoir le plus vite possible dés que celui-ci laissait apparaître une forme d'argent. Les résultats de l'étude démontrent, qu'outre la rapidité avec laquelle les sujets ont pu détecter la présence d'argent dans ce tumulte de stimulis visuels, ces derniers ont également poussé plus fort sur le bouton poussoir lorsqu'ils répéraient une pièce de 2 euros que lorsqu'ils s'agissaient d'une pièce de 50 centimes d'euros !
Preuve que la valeur même de l'argent s'est inscrit dans nos instincts.

 

Dans une société où l'argent est son moteur, les gens qui la conduisent sont immanquablement poussé par leur instinct à l'individualisme, l'avidité et la course à acquérir encore plus d'argent.

 

Le matérialisme s'inscrit dans cette continuité, avec des enfants en bas âge déjà élevé par la pub, et la culture du modèle parfait quand tout le monde exprime sa jalousie envers ceux qui exhibent leur voiture dernier modèle et dont la ligation avec l'argent s'exprime par la phrase "Si je gagnais au loto j'en achèterais encore une mieux".

 

Cette course au matériel ne dupent personne, tout le monde a d'ailleurs remarqué que si ce que nous achetons dur de moins en moins longtemps c'est pour nous obliger à racheter de plus en plus.

Cependant, selon-moi, un effet encore plus pervers se dessine, celui de la personnification des objets par l'intermédiaire des publicités mais aussi, de manière plus improbable, par le cinéma comme je vais l'expliquer plus bas.

 

La personnification des objets n'est plus un mythe, l'objet le réflétant par excellence est la voiture, avec les phares dessinant les yeux et le parechoc la bouche (comme d'ailleurs le film Cars le laisse supposer même si dans ce cas les yeux sont au niveau du pare-brise).

 

Une étude le prouve d'ailleurs (Etude de Pankaj Aggarwal et Ann
McGill) : On a montré à différentes personnes des photographies de voitures, avec certaines qui avaient une harmonie entre les phares, le capot et le radiateur de tels sortes que la voiture avait un "visage souriant".

Ces photographies étaient accompagné d'un enregistrement qui, selon les modèles et les cas, adoptait une intonation joyeuse, ou une intonation neutre ou encore une intonation plutôt triste.

 

A la fin de la série, il a été démontré que les gens avaient plus d'intentions d'achat pour les voitures ayant un attrait souriant. Mais l'effet était plus marqué si l'intonation du message était en accord avec l'attrait de la voiture. La voiture exprimait donc une émotion aux yeux des personnes (ici la joie), émotion qui est pourtant propre aux êtres vivants.

 

Un effet largement exploité par une marque comme peugeot quand celle-ci a fait figuré dans une pub des âmes sortantes de vieilles voitures à la casse, dont l'une d'entre elles incarnait une nouvelle voiture s'engageant dans une course poursuite. Ou même quand peugeot nous offre la vision d'une voiture qui se transforme en robot dansant sur une musique techno :

 


 

 

Pour ce qui est du cinéma, la nouvelle tendance est aux robots. Dans les fins de films, l'émotion était auparavant tourné vers un animal (crocs blanc, Flipper le dauphin ...) ou même vers un être vivants or du commun (ET l'extrterrestre, gremlins ...), celle-ci se tourne petit à petit vers des êtres qui n'ont en théorie aucune conscience comme les robots (I-robot, transformers, Wall-E), les voitures (Cars) ou mêmes les jouets (Toys Tory).

 

Cette culture est surtout présente pour les films visant les enfants, cependant les adultes ne sont pas en reste puisque ces derniers sont vicitmes d'un processus plus subtils : la sophistication et la modernisation des films d'actions.

Les héros ont évolué, Iron-Man avec son armure à la pointe de technologie par exemple, James Bond toujours sans baisse d'audience.

Mais cet effet se fait aussi ressentir dans les héros qui n'ont pas cette technologie et dont on entend plus parlé, voilà comment Batman et ses gadgets ont surpassé Zorro ahah. Un film d'une grosse production sur Zorro à notre époque aurait toutes les chances de faire un flop, avec uniquement quelques personnes nostalgiques ou curieuses qui irait voir le film.

Un héros sans matériel est donc de nos jours un héros inachevée ou sans réel intérêt.

 

Superman serait pour moi une exception de part sa puissance et sa force qui sont encore un fantasme de notre technologie même si celui-ci ne perce pas non plus l'écran d'une manière excessive.

 

Dans un environnement autant addictif à l'argent et au pouvoir d'achat, une baisse du niveau de vie drastique par une crise financière intense induirait des dépressions généralisées incontournables ainsi qu'une violence inégalée puisque notre instinct dépensier et possessif non canalisé induirait une sensation similaire à des gens qui mangent à leur faim de ne plus manger que le petit déjeuner pour la journée ...

Partager cet article
Repost0