Des études sous IRM ont montré que l'idée de l'argent procure une excitation très semblable à l'excitation sexuelle ou d'apétit comparable à voir une belle femme ou un bon steack. Celui-ci s'inscrit cependant de manière un peu plus subtil et induit en plus des comportements secondaires inintuitifs parfois déroutants, comme l'individualisme ou même la resistance à la douleur !
Les effets dû à la capacité d'identifier nos objets personnels comme des amis semblent en plus paticipier à l'accroissement du caractère matérialiste qui semble s'intensifier de générations en générations.
L'argent montre également que la simple vue d'une pièce de 2 euros révèlent des instincts encrés en nous, quand bien même la pièce les euros n'éxistaient pas il y a 20 ans ou à l'époque de Néenderthal.
C'est en effet ce que révèlent certaines études de psychologies sociales que j'ai ciblé.
Une étude a divisé deux groupes de 15 personnes dans deux salles de classes différentes. Pretextant évaluer leur dextérité, on a demandé au premier groupe de compter le nombre d'une liasse de billets de dollars et au deuxième groupe une liasse de simples morceaux de papier.
Pour les deux groupes, des bols de bonbons (au nombre de 30 dans chaque bol) étaient placées sur chaque table à dispositions des personnes (un bol par personne).
Il s'est avéré, après comptage et pour ce test précis, que les personnes ayant compté les liasses de simples morceaux de papier ont mangé en moyenne 5,8 bonbons. Le groupe de gens ayant compté le nombre de billets de dollar dans une liasse en ont mangé 19,6, soit 3 fois plus que le groupe numéro 2 ! Preuve que l'argent stimule notre apétit et notre avidité, cela pourrait expliquer également pourquoi on voudrait toujours plus quand on a déjà beaucoup.
Il leur a ensuité été demandé de se mettre en rond en disposant leurs chaises.
Le groupe ayant touché des dollar ont mis leurs chaises à 28,8 cm d'écart contre 25 cm pour le groupe ayant touché du simple papier. Une différence minime en apparence mais qui se veut significative puisqu'il s'agit d'environ 13 % d'écart. De plus, cette étude a fait l'objet de plusieurs variantes et donc de nombreux essais ont montré une différence significative entre la distance des chaises des groupes en contact avec de l'argent ou non.
Tour à tour, il leur a été demandé de quitter la pièce et de traverser le couloir pour se rendre à un prochain test individuel, en traversant le couloir, ils ont tous croisé un homme (un complice) qui laissait tomber, sans le faire exprés en apparence, ses affaires. Les chercheurs ont remarqué que dans les différentes tournantes de l'expérience, les personnes ayant touché du papier était significativement plus enclin à leur offrir leurs bras pour aider le complice à ramasser les affaires tombé par terre.
Une preuve que l'argent est une des causes de notre individualisme, et une des raisons qui explique selon moi, pourquoi les gens qui ont peu sont plus enclins à vous offrir leur toit pendant la nuit (j'admets qu'en ayant peu il est aussi plus facil de ne pas craindre le vol ou le copinage intéressé).
Après le couloir, une épreuve individuelle les attendait bien tous : tremper leur main dans l'eau glacée et tenir le plus longtemps possible.
L'étude prouve que les gens ayant touché des dollars précédement se sont vu résister à l'eau glacée plus longtemps que les gens ayant touché du papier. Cette étude montre encore une fois une détermination boosté par l'argent et pourrait encore renforcer l'idée qui dit qu'avoir beaucoup nous pousse à gagner toujours plus.
Pour vous intéresser à ces études, tournez-vous vers les études de Vohs, Mead, Zhou et Goode.
L'argent se révèle donc être très pervers, d'autant plus qu'une autre étude démontre que ce goût pour l'argent s'est inscrit dans nos instincts.
Cette étude consistait à mettre une personne devant un écran télé qui passait des images une après une à un rythme soutenu. Il était demandé aux sujets d'appuyer sur un bouton poussoir le plus vite possible dés que celui-ci laissait apparaître une forme d'argent. Les résultats de l'étude démontrent, qu'outre la rapidité avec laquelle les sujets ont pu détecter la présence d'argent dans ce tumulte de stimulis visuels, ces derniers ont également poussé plus fort sur le bouton poussoir lorsqu'ils répéraient une pièce de 2 euros que lorsqu'ils s'agissaient d'une pièce de 50 centimes d'euros !
Preuve que la valeur même de l'argent s'est inscrit dans nos instincts.
Dans une société où l'argent est son moteur, les gens qui la conduisent sont immanquablement poussé par leur instinct à l'individualisme, l'avidité et la course à acquérir encore plus d'argent.
Le matérialisme s'inscrit dans cette continuité, avec des enfants en bas âge déjà élevé par la pub, et la culture du modèle parfait quand tout le monde exprime sa jalousie envers ceux qui exhibent leur voiture dernier modèle et dont la ligation avec l'argent s'exprime par la phrase "Si je gagnais au loto j'en achèterais encore une mieux".
Cette course au matériel ne dupent personne, tout le monde a d'ailleurs remarqué que si ce que nous achetons dur de moins en moins longtemps c'est pour nous obliger à racheter de plus en plus.
Cependant, selon-moi, un effet encore plus pervers se dessine, celui de la personnification des objets par l'intermédiaire des publicités mais aussi, de manière plus improbable, par le cinéma comme je vais l'expliquer plus bas.
La personnification des objets n'est plus un mythe, l'objet le réflétant par excellence est la voiture, avec les phares dessinant les yeux et le parechoc la bouche (comme d'ailleurs le film Cars le laisse supposer même si dans ce cas les yeux sont au niveau du pare-brise).
Une étude le prouve d'ailleurs (Etude de Pankaj Aggarwal et Ann
McGill) : On a montré à différentes personnes des photographies de voitures, avec certaines qui avaient une harmonie entre les phares, le capot et le radiateur de tels sortes que la voiture avait un "visage souriant".
Ces photographies étaient accompagné d'un enregistrement qui, selon les modèles et les cas, adoptait une intonation joyeuse, ou une intonation neutre ou encore une intonation plutôt triste.
A la fin de la série, il a été démontré que les gens avaient plus d'intentions d'achat pour les voitures ayant un attrait souriant. Mais l'effet était plus marqué si l'intonation du message était en accord avec l'attrait de la voiture. La voiture exprimait donc une émotion aux yeux des personnes (ici la joie), émotion qui est pourtant propre aux êtres vivants.
Un effet largement exploité par une marque comme peugeot quand celle-ci a fait figuré dans une pub des âmes sortantes de vieilles voitures à la casse, dont l'une d'entre elles incarnait une nouvelle voiture s'engageant dans une course poursuite. Ou même quand peugeot nous offre la vision d'une voiture qui se transforme en robot dansant sur une musique techno :
Pour ce qui est du cinéma, la nouvelle tendance est aux robots. Dans les fins de films, l'émotion était auparavant tourné vers un animal (crocs blanc, Flipper le dauphin ...) ou même vers un être vivants or du commun (ET l'extrterrestre, gremlins ...), celle-ci se tourne petit à petit vers des êtres qui n'ont en théorie aucune conscience comme les robots (I-robot, transformers, Wall-E), les voitures (Cars) ou mêmes les jouets (Toys Tory).
Cette culture est surtout présente pour les films visant les enfants, cependant les adultes ne sont pas en reste puisque ces derniers sont vicitmes d'un processus plus subtils : la sophistication et la modernisation des films d'actions.
Les héros ont évolué, Iron-Man avec son armure à la pointe de technologie par exemple, James Bond toujours sans baisse d'audience.
Mais cet effet se fait aussi ressentir dans les héros qui n'ont pas cette technologie et dont on entend plus parlé, voilà comment Batman et ses gadgets ont surpassé Zorro ahah. Un film d'une grosse production sur Zorro à notre époque aurait toutes les chances de faire un flop, avec uniquement quelques personnes nostalgiques ou curieuses qui irait voir le film.
Un héros sans matériel est donc de nos jours un héros inachevée ou sans réel intérêt.
Superman serait pour moi une exception de part sa puissance et sa force qui sont encore un fantasme de notre technologie même si celui-ci ne perce pas non plus l'écran d'une manière excessive.
Dans un environnement autant addictif à l'argent et au pouvoir d'achat, une baisse du niveau de vie drastique par une crise financière intense induirait des dépressions généralisées incontournables ainsi qu'une violence inégalée puisque notre instinct dépensier et possessif non canalisé induirait une sensation similaire à des gens qui mangent à leur faim de ne plus manger que le petit déjeuner pour la journée ...