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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 16:36

http://www.lefigaro.fr/medias/2013/02/08/7267ffd6-71d6-11e2-8bae-a41d07c7c60c-493x328.jpg

 

Derrière le côté provocateur du titre, la question semble presque légitime. L'air du temps est à l'indifférenciation des sexes, difficile dans une société qui se veut pour la parité et qui doit donc s'atteler à promouvoir ce qu'on appelle une "discrimination positive" (et donc tenir compte du sexe par définition). On ne doit donc pas raisonner en terme de sexe, mais le faire pour imposer la parité. D'autant plus que les mêmes qui ne veulent pas de la désignation du sexe sont généralement celles qui militent en tant que féministe. Des féministes, qui militent donc pour la femme, peuvent militer pour que celles-ci ne soient plus considérées comme telle !?

 

Ca vous semble invraisemblable, pourtant à y réfléchir de plus prêt, c'est bien ce que les courants féministes médiatisés prônent : que les femmes ne soient plus à distinguer des hommes, c'est pourquoi je leur propose d'aller se faire greffer des couilles.

Nous sommes donc concrètement dans une inversion totale des valeurs, une féministe ne revendiquant plus sa féminité mais revendiquant plutôt à ce qu'on oublie sa féminité.

 

Je pense qu'au sens fondamental du terme, je suis plus féministe que tous les courants féministes médiatisées, car oui ces mouvements sont en réalité méprisants pour la femme. Rien que les noms des courants féministes laissent entrevoir ce mépris. Les chiennes de gardes, les "émeutes de chattes" ("Pussy Riot") ou encore les femen qui se foutent à poil pour qu'on les respecte en tant que femme. Vous savez ce qu'il vous reste à faire mesdames, à poil et on vous respectera ... (autant que des putes).

 

Il faut savoir que les femens sont en totale contradiction avec ce qu'elles défendent :

"Féministes de moins de 30 ans, elles ciblent classiquement la domination masculine qui perdure. Elles réclament l’égalité des sexes. Mais, elles mitraillent aussi la marchandisation des corps via la pornographie, la prostitution ou la GPA." (lire ici)

 

Pourtant l'une d'entre elles est une prostituée réelle, et les autres sont largement soumises. Non les femens ne militent pas pour leur conviction, mais pour l'argent ! En effet, ces dernières sont financées par des hommes d'affaires tel que Jed Sunden (américain fondateur du journal ukrainien Kyiv Post), le milliardaire Helmut Geier aka DJ Hell et même des fonds provenant du Royaume uni. D'autant plus que jouer de son corps nu pour attirer le média n'est pas très loin de la "marchandisation des corps" qu'elles combattent.

 

La volonté médiatique à nous faire croire que ces courants féministes sont légitimes et imposants est palpable. Caroline Fourest en est d'ailleurs un soutien, invitée à tous les plateaux télés et propageant ses reportages orientés et sans fondements solides sur le service publique, en plus d'approuver des actes honteux tel que le tronçonnage d'une croix en hommage à des milliers d'ukrainiens torturés et assassinnés par la Tchéka-NKVD.

 

Caroline Fourest dont le look trahit sa vision du féminisme : cheveux coupé, chemise, pantalon ... un vrai petit bonhomme. Bizarrement ce look d'homme est récurrent chez les leaders féministes. Sans faire mon psychanalyste à deux balles, je ne pense pas idiot de penser qu'inconsciemment leur modèle d'émancipation est l'homme, bien que souvent elles le méprise (par jalousie sans doute).

 

Diapositive1-copie-3.JPG

 

Leur vision du féminisme : faire de la femme un homme. Pour y arriver, la tendance est à effeminer l'homme et à viriliser la femme. Comme en témoigne d'ailleurs une ancienne bannière (pas si ancienne que cela) du mouvement femen sur leur site :

 

http://www.ndf.fr/contenu/themes/ndfv3/timthumb.php?src=http://www.ndf.fr/files/2012/11/FEMEN-CASTRE.png&h=250&w=440&a=t&zc=1

 

On a ici l'image de la femme guerrière et sanglante au combat (comme un homme) brandissant le symbole masculin, comme on brandissait la tête de Louis XVI après sa décapitation.

 

Derrière toute cette volonté médiatique se cache des actions beaucoup plus subtiles et perfides. Leur "féminisme" est dans l'air du temps et vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais la jeune génération est élevée dans ce climat haineux envers l'homme qui exploiterait la femme. Une atmosphère vindicative dictée par les clichés de la femme subalterne et de l'homme macho qui ne fait rien.

 

Ces courants féministes ne mentionnent d'ailleurs jamais le fait que la femme a été utilisée comme main d'oeuvre à bas prix sous couvert de l'émancipation justement. Les femmes étaient en effet encouragées au travail, brandissant l'égalité du droit au travail et l'indépendance, en acceptant un salaire inférieur à l'homme dont la conséquence directe a été de peser sur la compétitivité de ce dernier et également de peser à la baisse sur son salaire, pour le plaisir du grand patronnat (aujourd'hui le même rôle est joué par l'immigration massive). L'inégalité salariale n'est qu'une vaste fumisterie dont les profiteurs et les victimes ne se distinguent pas par le sexe mais par les catégories sociales !

 

Une vision du passée complètement faussée, qui ne prend aucunement en considération qu'anciennement le partage des tâches était dicté par le partage des rôles et non la division d'un travail identique. L'homme travaillait pour ramener l'argent, la femme restait à la maison aux tâches ménagères et à l'éducation de sa progéniture. Les deux s'attelaient donc à un objectif commun de manière différente : l'établissement et le maintien du foyer familial. Le tout par le biais d'un travail qui n'était pas égal mais équitable et prenant en compte les différences physiologiques.

 

Aujourd'hui peu de monde est conscient de cette situation antérieure potentiellement équilibrée, brisée par le mythe dicté à l'unisson d'une répartition identique des tâches comme seul modèle logique, juste et équitable. Sans tenir compte des différences physiologiques entre les deux.

Un mythe dicté subliminalement par le biais de clips qui tend à former la jeunesse dans la lutte acharnée contre la position "privilégiée" de l'homme. Une haine alimentée qui fera passer comme normal dans l'inconscient collectif l'hystérie et le caractère anarchiste-militant des mouvements féministes médiatisés.

 

Vous doutez ? Il n'y a pourtant qu'à regarder pour le voir :

 

- Beyoncé - Run the world (Girls)

 

beyonce-copie-2.jpg

 

Beyoncé, levant le poing avec son armée de femmes devant des hommes. Une atmosphère guerrière dans laquelle cette dernière martelle que ce sont les femmes qui dirigent le monde, une manière de dire aux femmes "Prenez le pouvoir" face aux hommes.

 

Chanson entendu en boucle et chanté lors du billboard awards 2011 (je n'omets cependant pas la performance artistique).

 

 

- Alesha Dixon - The Boys does nothing

 

 

 

 

Alesha Dixon qui énumèrent les tâches que les hommes ne font pas. Une manière de perpétrer les clichés et de soutenir le regard vindicatif que porte la femme sur l'homme, alors qu'ils sont victimes de la même escroquerie.

 

 

- Alicia Keys - Girl on Fire

 

 


Alicia Keys qui se trouve dans une atmosphère des années 70, se montre en femme qui fait le ménage, balais à la main (1 min 12) et s'occupant des enfants (1 min 22). Le cliché de la femme réveillé, cette dernière ne semble que s'épanouir en écoutant la radio (1 min 32), en regardant la TV (2 min 59) ou quand elle écoute de la musique sur son lecteur (3 min 13). Notez qu'un homme fait quelques apparitions et que celui-ci ne fait qu'emmerder cette femme en péril. A 2 min 48, les trois femmes (grand-mère, mère et fille) se trouvent en train de décortiquer des haricots dans un rythme qui rappelle le travail à la chaîne. C'est là que l'homme fait sa première apparition, tranquillement, en piquant un haricot décortiqué par ses subalternes femelles, pour le manger.

 

Un clip évoquant une multitude de clichés, car dans l'ambiance schématique des années 70, l'homme devrait être absent du clip, au travail. Tout le long du clip, c'est la caricature d'une femme soumise qui est montrée, avec un refrain qui scande que "cette fille est en feu". Un feu de colère bien sûr mais qui trouvera aussi son double sens probablement voulu par les producteurs, dans le côté satanique qu'évoque le feu (rapport à l'enfer) et le féminisme actuel.

 

 

- Katy Perry - Part of me

 

 

 

 

Le clip commence par Katy Perry voyant son compagnon flirter avec une femme. Celle-ci s'énerve et l'envoit ballader, c'est là que la musique commence. Et voici ce que cette femme devient : elle se coupe les cheveux comme un garçon et s'engage dans les marines et y rencontre d'autres guerrières aux critères masculins avec lesquelles elle s'entraîne. Une attitude qui fait directement suite à son altercation avec son homme. Entourée la majorité du temps avec des femmes, on voit cette dernière étranglée un homme sous l'eau de manière furtive (3 min 08). Le clip tend à réveiller les guerrières et le côté masculin qui sommeillent en vous mesdemoiselles (d'ailleurs on a plus le droit de vous appeller comme ça il paraît, ce serait dégradant ...), contre l'homme qui est à l'origine de vos maux.

Tout cela se constitue de manière subliminale évidemment, mais je ne vois pas comment interpréter le clip de manière cohérente d'une autre façon, je suis à l'écoute !


 

- Madonna - Give Me all Your Luvin' (feat M.I.A. and Nicki Minaj)

 

 

 

Voici un monde surprenant où les hommes sont tous des joueurs de football américain et les femmes sont toutes des pompom girls. Sauf une : Madonna !

Les pompom girls ne soutiennent d'ailleurs pas les footballeurs, mais Madonna. Et Madonna semble être différente des autres. Au départ, c'est une mère qui porte son bébé dans une poussette. Une mère de famille qui se débarrassent pourtant bien vite de sa poussette (à la 34ème seconde). C'est là que commence une petite ballade où chaque imprévu et résolu par l'homme (les joueurs de football américain), relégué en subalterne dévoué corps et âme.

 

Le haut du corps des hommes sont d'ailleurs exposés comme des trophés au mur, comme les animaux empaillés :

 

Madonna.jpg

 

Sans compter ceux qui sont à genoux, au service de la femme. Une sorte de revanche féminine sur une domination masculine totalement fictive et construite. Je parle pas bien sûr des cas mineur où l'homme prend la femme pour son chien, l'inverse est d'ailleurs vrai aussi, il éxiste aussi des femmes qui usent de leur charme pour faire ce qu'elles veulent à leur bonne poire de mari.

 

Les deux dernières scènes du clip sont assez explicites, Madonna arrache la tête d'un homme (en fait le casque, la tête des hommes footballeurs n'étant représentés que par des casques vides), le brandit comme un trophée (après qu'une autre fille ait dégommé une autre tête avec une batte de baseball au passage) sous les applaudissement de la foule.

La dernière scène montre madonna qu'on retrouve avec son enfant au niveau de ses seins (rappellant l'allaitement), celle-ci le balance comme un vulgaire objet (l'enfant est en fait une poupée, relégué au statut d'objet encombrant). Une fois balancé, le mot "Touchdown" apparait à l'écran, un mot prononcé quand on marque un point au football américain ...

 

Symboliquement, cette dernière image est forte : la mère doit s'émanciper de son rôle de mère porteuse pour devenir une "femme".

 

Madonna est une adepte de ce genre d'ambiance. On peut d'ailleurs la voir danser avec des hommes en talon dans des postures féminines dans son clip "Girl gone Wild" :

 

madonna2.jpg

Madonna, un personnage ambigu qui porte la croix à quasiment chacun de ces clips (alors qu'elle fait partie du centre de la kabbale, qui s'inscrit dans une continuité du judaïsme et qui ne reconnait donc pas le Christ), et qui a pu affirmer son soutien au Pussy Riot lors de sa tournée en Russie, démontrant la direction de son féminisme comme elle le montre d'ailleurs dans "Girl Gone Wild" avec des mots tel que :

"Les filles veulent juste s'amuser

Se faire tirer comme des armes fumantes

Sur la piste de danse jusqu'au lever du jour

Les filles veulent juste s'amuser"

 

 

Nicki Minaj and Cassie - The Boys

 

 


 

Un peu moins explicite ici, ce clip clame le fait que les hommes sont aveuglés par l'argent et le dépense par amour (comme le dit le refrain).


nicki.jpg

Cassie dans le rôle de l'homme.

 

Bizarrement, Nicki Minaj est l'auteure d'un attentat contre un centre de coiffure dans lequel on ne voit que des hommes tués lors de cette attaque (3 min 03). Cassie elle fait un doigt d'honneur montré furtivement (3 min 41) lorsqu'elle prononce "Tu t'excites et baises un tas de filles". C'est donc clairement des actes de vengeances, et une manière subliminale de dire aux femmes d'user de la faiblesse de l'homme à dépenser tout son argent par amour.

 

Les hommes vu dans le clip sont d'ailleurs montrés comme des idiots subalternes qui ne sont dirigés que par leurs pulsions sexuelles primaires avec lesquels Nicki Minaj joue au début du clip (par l'exhibition de ses formes silliconées).

 

 

Bref, il existe bel et bien une volonté d'instaurer un climat de tensions entre les sexes. L'exposition de ces chanteuses voulant prendre leur revanche sur les hommes est d'ailleurs assez paradoxale puisqu'elles ne sont généralement que les subalternes de producteurs musicaux qui sont généralement ... des hommes. La liste des clips n'est, de plus, pas exhaustive, d'autant que je ne suis pas du tout amateur de clips de ce genre et que donc je n'ai fait que rechercher dans les clips qui me tombaient sous le nez !

 

Mais vous pouvez aussi voir Christina Aguilera qui, dans la même trame que ce dernier clip, use de son corps pour tuer des hommes dans son clip "Your body" qui commence avec le message ironique "Attention, aucun homme n'a été maltraité lors de la réalisation de cette vidéo". Ou encore Jessie J qui, dans un style de "mec", scande dans "Do it like a Dude" le fait qu'elle peut faire la même chose que les mecs, dans un complexe d'infériorité cinglant. N'oublions pas Lady Gaga qui semble vouloir profiter de la rampe de lancement pour sortir son prochain single "G.U.Y." voulant dire "Girl Under You" ("La fille en dessous de toi") qui se veut être une chanson féministe.

 

Bien sûr, la femme aussi est dénigrée dans les clips masculins où celle-ci joue le rôle du pot de fleur, elle n'est que décorative dont le cul est au service du mâle. Un fait que je dénigre mais qu'aucune des associations féministes ne trouvent dégradant à priori. La guerre des sexes est donc palpable dans les deux sens, bien que dans le cas des hommes la femme est relégué en tant qu'objet sans arrière pensée revancharde, elle n'a qu'unique but de flatter l'égo.

 

Je reponds à ceux qui ont pu me dire que je faisais une fixation sur ce sujet en montrant que ma fixation n'a pour seule et unique cause l'omniprésence de cette bataille psychologique et idéologique que peu de monde semble percevoir. L'objectif de tout ce foin visant à transcender l'équilibre homme/femme est, selon moi, une uniformisation totale des individus au niveau du statut mais aussi de l'idéologie. Le but ultime serait un individu (on ne parle plus d'homme ou de femme) avec les mêmes devoirs et les mêmes capacités, détâchés de toutes notions ancestrales. Il pourra donc, en tant qu'individu déraciné, être replanté comme le monde actuel (c'est à dire de celui où tout s'achète et tout se vend) le lui imposera.


Acheter un homme ? Pourquoi pas, c'est d'ailleurs ce que propose le site "adopte un mec.com" auquel se soumettent un bon nombre d'abrutis afin de pouvoir tirer leur coup. Le concept, les hommes mettent leur profil à jour et les filles choisissent ou pas de les accoster sur le web (et plus si affinité). Les hommes eux, ne peuvent intéragir sans la permission d'une femme. L'homme y est vulgarisé en tant que simple valeur marchande de par ses attributs (percés, barbus etc...) comme pour l'achat d'un poisson d'aquarium (oui je sais que les poissons n'ont pas de barbes). Un concept qui est d'ailleurs souvent énoncé comme féministe !

 

La pub passe d'ailleurs à la télé, alors qu'un site "adopte une meuf" ferait scandale (ce site existe mais n'est pas fonctionnel, et n'est qu'une vitrine !), après quoi peut passer deux pubs plus loin un spot du gouvernement sur l'égalité des sexes (ou plutôt une campagne culpabilisatrice pour l'homme et une matière à critique pour la femme), la boucle est bouclée !

 

Une société qui évolue vers le monde de l'individu sans limite, comme en témoigne la volonté d'imposer à l'esprit humain le droit au mariage gay (et à l'adoption), soutenu d'ailleurs par les mouvements féministes (pourtant le mariage gay n'a pas grand chose à voir avec le féminisme). Une tendance qui place des débats bizarroïdes dans des pays dits "en avance" tel que la Suède : qui se questionne sur le fait que les hommes doivent pisser assis ou debout, ou si les enfants doivent prendre conscience de leur sexe avec certains couples choisissant de ne pas révéler le sexe à leur enfant. Notez que la suède autorise le mariage gay à l'église, un peu comme si un Imam disait qu'on peut manger du porc [Edit : Un ami qui lit ce blog me fait remarquer qu'une mosquée "gay friendly" éxiste depuis peu en France ! Merci à Mahboubi.].

 

Une définition du progrés qui commence tout doucement à faire peur dans la bouche de certains :

 


On comprendra ainsi facilement la raison de l'anticléricalisme du féminisme actuel (exemple des Pussy Riot dans les églises ou des Femen au sujet du pape ou encore les chiennes de garde sur le voile islamique) : le but est de désarçonner la femme (et indirectement l'homme) d'un équilibre moral incompatible avec le dogme ultralibéral qu'on est en train de nous imposer et qui est vanté comme le saint graal du bonheur.


J'encourage donc à chaque personne informée de ne pas tomber dans ce piège désavantageux pour chacun d'entre nous. Je ne dis pas que l'inégalité salariale n'est pas à combattre (bien que les chiffres soient à nuancer comme vu dans un précédent article), mais le clivage entre l'homme et la femme est clairement contre-productif puisque les deux sont victimes du même système qui les utilise.

 

 

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